"C'est du vandalisme, un viol, elle ne se rend pas compte du tout", a déclaré M. Mézil par téléphone à l'AFP. "Elle parle d'amour, mais c'est un viol, il faut qu'elle comprenne ce qu'est la propriété intellectuelle d'un artiste".
"Cette femme a vandalisé l'oeuvre en faisant une espèce de performance", a-t-il poursuivi, "il y a très peu de chances de pouvoir la restaurer, l'artiste est effondré".
La toile, initialement d'une blancheur immaculée, fait partie d'un triptyque estimé à deux millions d'euros de la Collection Lambert, abritée dans l'hôtel de Caumont à Avignon (Vaucluse). Ce triptyque est lui-même inclus dans un polyptyque de onze éléments, montré pour la première fois à Avignon, "Les trois dialogues de Platon", datant de 1977.
L'auteur du baiser, Rindy Sam (BIEN Rindy Sam), s'est élevée contre le terme de "viol" employé par M. Mézil: "J'assume mon acte. Il est beau; Cette toile blanche m'a inspirée. On me dit que c'est interdit de faire des choses pareilles, mais c'était totalement spontané", a-t-elle déclaré ? 2 MILLIONS DE ROROSPOUR UNE TOILE BLANCHE :lol: :lol: