SUPERBES PHOTOS

J explique j adore la mer et les bateaux cela a ete une partie de ma vie un poto du fofo shadow m a envoye ses tofs merci jp peut etre viendra t il faire un com sur cette manifestation de vieux greements regalez vous

juste une apparté avant de continuer, quand on voit le temps qu il faut pour retaper un vieux greement chapeau messieurs dames RESPECTS

MEME SUR LE QUAI LES ARTISTES SONT LA

ALLEZ C EST PARTI ILS QUITTENT LE PLANCHER DES VACHES

si l on parle un peu technique, regardez juste le sillage il y a quasiment rien le bateau avance sur l eau sans turbulence c est impressionnant nos anciens etaient pon des queques

j ai trouvé une similitude avec le logo d audresselles

voili voila merci encore JP pour avoir navigué sur ces bateaux pendant mon apprentissage dans la marine je peux vous garantir que vous avez des sensations de puissance et de force et que c est tres dur a hisser une voile au palan

j en ai oublié 2

Les Pointus
Les pointus sont des bateaux aux formes galbées et aux couleurs vives, apportant aux ports littoraux de la région une note colorée et une animation lors du démaillage des sardines ou des poissons de bouillabaisse qui draine toujours une foule de curieux ou d'estivants.
Ces bateaux, très résistants, ont permis à des générations de pêcheurs de prendre la mer.
Aujourd'hui, après une longue éclipse, les amateurs de vieux gréements et les plaisanciers tentent de les remettre à l'honneur.

Les origines :

Les pointus devraient leur nom à leurs formes effilées à leurs deux extrémités. Une appellation qui leur aurait été donnée au début du XIXe siècle par des officiers de marine toulonnais séduits par ces bateaux construits à francs bords sur membrures sciées.
La taille des pointus était comprise entre 6 et 8 mètres.
Les pointus, que l'on peut voir dans tous les ports de Méditerranée occidentale et qui sont assez semblables à première vue, présentent pourtant des touches locales, souvent singulières.

Les meilleurs constructeurs, héritiers d'un grand savoir-faire, étaient et demeurent les charpentiers de marine d'origine ligurienne ou napolitaine installés dans de pittoresques chantiers établis près des ports de pêche les plus actifs du littoral varois.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la flottille de pêche varoise réquisitionnée en partie par les troupes allemandes et italiennes se trouve en piteux état. Il faut dans les meilleurs délais construire les pointus nécessaires à la reprise de la pêche littorale. Les charpentiers de marine provenaux étant en nombre insuffisant, les autorités font appel à des charpentiers venus de Tunisie et même du Maroc. Ils apportent avec eux des gabarits nouveaux et des pointus aux formes nouvelles font leur apparition dans les ports varois.

Les caractéristiques :

- Le Phallus : Une pièce essentielle fait encore la gloire des pointus, le capian. Le capian est une partie intégrante de l'étrave, symbole commun aux ports de la Méditerranée occidentale. Allégorie de la force masculine, c'est le phallus vénitien souvent peint en rouge.
- La voile latine : Bateaux à voile et à avirons, les pointus sont grées en voile latine d'influence arabe. Le gréement est très simplifié du fait de la mobilité de la voile autour d'un point fixe.
- La motorisation : A partir de 1913, la motorisation des pointus va modifier le mode de vie des pêcheurs, faciliter et écourter les traversées.

Le quotidien des pêcheurs au XIXe siècle
En ce début de siècle, la vie des marins pêcheurs est rude. Avant la motorisation de leurs embarcations, c'est à la rame qu'ils rejoignent leurs lieux de pêche. A la belle saison, ils mouillent leurs bateaux à proximité de leur zone de pêche dans une crique abritée et ne rentreront qu'au matin. Ils dormiront à bord de leurs pointus, protégés par un prélart (bâche souple goudronnée) et se nourriront essentiellement de poisson. Lorsqu'ils appareillent, dans une crique bien abritée, ils établissent un foyer rustique sur lequel ils préparent une bouillabaisse en utilisant les poissons « touchés » ; ceux qui ont été mutilés par les poules et les seiches, et donc invendables. Lorsque la tempête survient, les pêcheurs ne rentrent pas au port.

En effet, ils mettent le cap sur les « abris de pêcheurs » construits par les prud'homies », surtout sur les côtes de Hyères : un abri sommaire se résumant à une grande pièce pourvue d'une cheminée, d'une table et de bancs.